braquage à Seattle. // @Zeno Campbell ※※※ Plus de lait, plus de brioche, plus de bière et surtout plus de clopes. Je suis exaspérée, genre vraiment. J'avais juste aucune envie de sortir de chez moi. J'ai enchainé les entrainements à la salle de sport, je suis épuisée. Je prends une douche, enfile ensuite un de mes leggings noirs, un pull large et mes addidas avant de sortir de l'appart. Gatto et Bob me regardent tristement avant de se rendormir sur le canapé, j'aimerai tellement être un chat ou un chien pour ne pas me taper les courses. Je lève les yeux au ciel, claque la porte et j'entre dans le tumulte de ma rue passante à cette heure ci. Il est 20 heures, les gens sont attablés aux terrasses de café en train de siroter leur vin blanc ou autre mixture qui les détendra. Moi, j'en ai juste pas la force pour ce soir. Je rêve de mon canapé et de netflix. Je m'arrête au tabac en premier, souris à Johny le tenancier et commande mes malboro light. On se sourit et je m'allume une cigarette, ouais c'est clairement une drogue parce que je suis à deux minutes à peine du magasin. J'arrive devant la supérette du coin qui n'est pas si petite que ça, écrase ma clope à moitié consumée et me dirige rapidement vers le rayon liquide. Je fais mon petit tour, prends plus de trucs que prévu et sans m'en rendre compte je fonce littéralement dans un mec brun. Déso... je m'apprête à m'excuser mais je reconnais vite Zeno, mon grand copain. Tu peux pas genre, regardez où tu vas ? Ouais, je suis de mauvaise foi, c'est moi qui ne faisais pas attention.

braquage à Seattle. // @capri livanders ※※※ La soirée était déjà bien commencée quand Zeno se rendit compte que son frigo était totalement vide. Il mit un certain temps avant de se décider à sortir de son appartement pour aller de quoi faire quelques courses. Il y avait moins de monde à cette heure, une chance pour l'irlandais qui appréciait quand il n'y avait pas trop de monde à piaffer autour de lui. Son panier était déjà bien rempli et ce n'était pas de la merde mais bien de la vrai et bonne nourriture. Zeno mangeait sainement quand il avait le temps de le faire et c'était le cas en ce moment. Alors qu'il était en pleine contemplation d'un paquet de chips -bon pas toujours sainement, il se fit bousculer par une brunette un peu trop tête en l'air. Il se retourna pour répliquer quand il remarqua la présence de Capri, cette fille était un phénomène à elle toute seule. " Désolé, je t'avais pas remarqué " dit-il avec un sourire moqueur. Ça voulait clairement dire qu'elle n'existait à ses yeux, mais bon elle était la pire dans cette histoire. Elle ne regardait jamais où elle allait et elle était d'une mauvaise fois à tuer un cheval. L'américain tourna rapidement les talons en mettant le paquet de chips dans son panier. Il était clairement en train de se barrer quand il entendit un grand fracas se passer à l'entrer un peu à gauche de la rangé des chips. Un coup de feu raisonna par la suite, il se baissa automatiquement caché par ces chips multicolores.

braquage à Seattle. // @Zeno Campbell ※※※ Je viens de foncer dans celui qui me tient tête, celui qui m'exaspère. Non je rectifie, c'est lui qui m'a foncé dessus. J'ai toujours raison, il a toujours tord. Je lève les yeux au ciel, il m'insupporte. On se tourne tous les deux le dos, enfin moi la première, nous apprêtant à continuer nos courses en essayant de s'oublier mutuellement. Mais le destin en a décidé autrement. Un grand boum, des grosses voix menaçantes, un coup de feu. Je laisse échapper un petit cris comme bon nombre de ceux qui sont présents avant de m'accroupir pour me cacher. Je déglutis, je suis dans la merde. Mes yeux se ferment l'histoire d'une seconde pour respirer un grand coup quand une des deux voix s'élèvent. S'il y a un putain de super héros qui tente quoique ce soit, j'le descends c'est putain de clair ? Personne ne répond, pas un bruit à part des respirations et des sanglots. Je me dis que je suis toute seule dans cette galère avant de me rappeler que Zeno se trouve sur ma gauche. Je relève la tête et croise son regard. J'ai limite envie d'aller vers lui juste pour ne pas me sentir seule. Sauf qu'un des mecs se ramène en gueulant. On me suit, et rapidement avant que je défonce vos p'tites gueules de riches ! comme si tout le monde ici avait du fric. Il finit sa phrase en saisissant mes cheveux pour me mettre debout. Je réprime un cri, j'peux pas lui donner ce plaisir même si je dois l'avouer, je commence à avoir un peur. Zeno est juste devant moi, je le suis dans l'arrière du magasin, là où on nous mène.