Le bonheur, un mot que je n’avais plus connu depuis mon enfance, le vrai bonheur, celui qui vous rempli de joie et qui vous donne des ailes, rare sont les instants de vrais bonheurs, et maintenant que Belle est entrée dans ma vie, je nage dedans. J’en oublie l’enfer que j’ai vécu par le passé.
Aujourd’hui, j’avais réussi a bouclé tôt mon boulot à la paroisse, il faudra juste que j’organise une répétition afin de donner les partitions à tout le monde. Il est 18h00, je suis vautré sur mon canapé entrain de réfléchir a ce que je vais faire de mon soir, mais j’avoue ne pas avoir franchement envie de rester tout seul dans l’appartement, je regarde la boule de poil avant de sourire et de prendre la décision d’aller lui dégourdir les papattes.
Je lui mets sa laisse, son collier et c’est parti pour un bon moment de marche, le ciel s’est couvert par rapport a cet après midi, mais pas d’orage pour l’instant en vue. Je marche longuement avec mon bébé chien, dans la rue comme ca, je préfère l’avoir en laisse, mais quand il n’y a pas de risque de voiture, je le lâche et il marche a coté de moi.
Une idée me vint a l’esprit et je marche jusqu’au nord de la ville avant de m’arrêter devant un établissement, je regarde par la fenetre de la vitrine et je souris en voyant Belle a l’ouvrage, il n’y avait quasiment personne. Je pousse la porte et entre, accompagné de Pumba.

A peine j’ai passé la porte du café qu’une tornade blonde me saute dessus, je ris de bon cœur et je soulève le petit garçon pour le couvrir de bisous de câlin avant de le reposer, alors que la magnifique jeune femme que j’aime approche, me disant qu’elle ne pensais pas me voir ce soir, mais que ca lui convenait. Je ris doucement et naturellement je m’approche d’elle pour venir embrasser son front doucement.

« Tu le sais, je suis un homme plein de surprise »
Je ris doucement avant de voir Belle s’intéresser a mon bébé chien qui était tout content qu’on s’occupe de lui, un vrai coquin ce Pumba.

« Je vous présente mon petit bébé d’amour, Pumba ! Je l’ai eu il y a quelques mois ! Et c’est une boule d’amour ! »
Je ris de nouveau avant de me baisser pour lui retirer sa laisse, il ne risquait plus rien dans le bar, et je sais pertinemment qu’il n’ira pas embêter les clients, lui tout ce qu’il veut c’est manger, avoir des câlins, dormir. Tout de suite il va s’asseoir aux pied de Nico en faisant son tout content.

Je repose le jeune homme a mes pieds et je le laisse jouer avec ma boule de poil alors que j’enlace ma douce belle en l’embrassant sur le front alors qu’elle me dit que j’arrive au bon moment car elle va fermer le café d’ici peu. J’avoue avoir le don d’arriver toujours quand il faut, je ris doucement et je vois Nico partir en courant pour chercher un bol d’eau pour mon Pumba, pas bête ce chien, il suit a la trace le petit blond, ce qui me fait rire docuement avant que Belle vienne se pendre a mon cou, je ris et je pose mes mains au creux de ses reins.

« Tu m’as affreusement manqué moi aussi »
Je souris et je prolonge son baiser en caressant son dos, dieu que je l’aime cette femme, c’est fou, jamais je n’ai aimé quelqu’un si fort. Puis elle se décale pour me proposer a manger, c’est la question à laquelle je répondrais toujours oui, quand on me propose de la bouffe, je vous le dis, un estomac sur patte.

« Ce sera avec un immense plaisir, j’avoue commencer a avoir un creux ! »

Je suis belle tranquillement jusqu’en cuisine, tout en gardant un œil sur le petit blond et ma petite boule de poil, ils sont trop mignon tous les deux, on dirait les meilleurs amis du monde, c’est tellement chou, pose ensuite mon regard sur Belle, j’adore la regarder cuisiner, je la vois préparer un sandwich pour Nicolas, m’attendant a ce qu’elle m’en fasse un comme prévu initialement, mais a la place j’ai droit a du saumon et des pates je ne peux m’empêcher de rire doucement, et lui dis tendrement.

« Tu sais un sandwich aurait été tout aussi parfait…Tu n’avais pas besoin de faire tout ca rien que pour moi »
Je ris, elle est attentionnée mais je l’aime comme ca, puis je la suis jusqu’à la table, l’aidant bien sur avec les assiettes, le couvert et m’installant à mon tour à table alors que le petit monstre était déjà entrain de tout dévorer alors que Pumba se couche entre les pieds de ma chaise, déjà fatigué par les jeux avec Nicolas, on pouvait d’ailleurs entendre par moment, un ronflement, digne de Pumba.

« Oh ma foi, plutôt bonne, j’ai enfin fini la partition du chœur pour l’ascension, il va falloir dans la semaine que je convoque mes petits chanteurs pour leur donner et qu’on répète un coup avant le grande messe. »
Je ris, ca me fait toujours bizarre, même depuis des années que je fais ce boulot de parler de fête religieuse, de messe et tout le bordel, ca fait très parole de curé. Je jette un œil dehors avant de grimacé un peu en voyant la couleur du ciel. Je repose mon regard sur belle en souriant, lui retournant la question précédente.

Nous nous installons tranquillement tous ensemble sur la table, Nicolas englouti littéralement son sandwich et Belle mange tranquillement sa salade tout en discutant de nos journées respectives. D’ailleurs je venais de lui raconter la mienne et j’écoutais la sienne tout en mangeant, souriant, content qu’elle ai eu une super journée. C’est l’essentiel si le café a super bien marché, ca annonce la prospérité du café et ca fait du bien au moral quand son petit projet est un succès. Elle glisse sa main dans la mienne et Nicolas réagit ce qui me fait rire doucement, je prends la main de belle pour déposer un baiser tout doux dessus avant de regarder Nicolas.

« Tu n’as pas a t’en faire bonhomme, avec moi il n’arrivera jamais rien a ta grande sœur, je te promets »
Je lui souris en venant ébourriffer ses cheveux dans un rire avant de reprendre mon manger car l’estomac sur patte que je suis est affamé. Puis j’avoue être surpris par un flash, me faisant tout de suite regarder dehors. Il venait d’y avoir un éclair assez puissant. Je n’ai jamais vraiment aimé les orages, bien que j’adore la pluie. C’est plutôt le tonnerre et les éclairs qui ne me rassurent pas.