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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 3:10
Ailionora commençait à tomber amoureuse. Non. Non. Non. L’amour, c’était une faiblesse. Pourquoi ? Parce qu’on pouvait faire ce qu’on voulait, du cœur qu’on capturait. Avoir une carapace, c’était moins compliqué. Il n’y avait aucun risque qu’on la blesse, qu’on brise son cœur, qu’on ne la fasse tomber plus bas que terre. Merde, l’amour c’était tellement compliqué. Il fallait se mettre à nu, faire confiance et… Au fait, qu’est-ce qu’elle y connaissait en amour, Ailionora ? Rien. Presque, rien. Il y avait eu, au cours de sa vie, une personne qui l’avait chéri. Son frère jumeau, l’homme de sa vie, son âme sœur. Il était tout, il était son monde. Sensationnelle. Belle, intelligente et sensationnelle. Oh dieu. Micah. Micah la trouvait sensationnelle, comme son frère. Ailionora essayait de la repousser, d’instaurer une barrière entre elles, de l’ignorer au travail et tout ce qu’elle trouvait à dire, c’était qu’elle la trouvait sensationnelle ? C’était ça, l’amour ? Accepter sa moitié, ses défauts comme ses qualités ? L’aimer inconditionnellement, malgré tout. Alors, oui. Ailionora tombait amoureuse. Et des larmes se mirent à couler, sur ses joues pâles. « Mon frère me trouvait sensationnelle, lui aussi. Il me manque », avoua-t-elle d’une voix tremblante. Ailionora n’en parlait à personne, de son frère. Son assassinat, ça avait laissé un trou dans son cœur. Ça faisait trois ans, qu’il était parti. Ça faisait trois ans, qu’elle essayait d’être forte. Ça faisait trois ans, qu’elle n’avait versé aucune larme devant quelqu’un. Il était son monde, mais Micah était en train de lui piquer sa place, alors qu’Ailionora se battait contre ses sentiments.
Il y eut une main qui se glissa dans la sienne, elle était douce. Il y eut un sourire, rempli de sincérité et d’honnêteté. Il n’y eu personne d’autre, dans sa vie, qui l’avait regardé ainsi. Ça faisait du bien. Ça apaisait la rouquine. Ça lui faisait ressentir une chaleur, au creux de son ventre. C’était agréable. C’était doux, ça la faisait sourire. Ça rendait les traits de la rouquine plus délicats, plus pur, plus innocent. Oh dieu, ça n’arrivait jamais. Il y avait des sourires, qui s’échappaient de ses lèvres, mais rien d’aussi spontané et honnête que maintenant. « Je les déteste », répondit-elle d’une voix calme. « Il faut que je sois parfaite, que j’aille dans le droit chemin, que je fasse de bonnes études et un bon mariage, peu importe s’il n’y a pas d’amour, tant que je suis avec un bon parti. L’honneur de la famille, leur égo surdimensionné, l’argent. Voilà, ce qu’ils veulent ». Ailionora déballait ce qu’elle avait sur le cœur. C’était la première fois, qu’elle osait dire ça à voix haute.
L’amour l’envahit, quand la main de sa collègue se posa sur sa joue et que ses lèvres se posèrent sur les siennes. Il y eut un moment de flottement, suspendu dans le temps, où Ailionora cru que les minutes s’étaient arrêtés. C’était long, tendre, apaisant et pourtant, elle trouva que ça ne dura pas assez longtemps. Ailionora n’avait rien senti d’aussi parfait. Son cœur battait à mille à l’heure, ses yeux n’arrivaient pas à quitter ceux de Micah, un sourire dessinait ses lèvres. La rouquine eut l’impression de comprendre, ce qu’était l’amour, à cet instant précis et elle se laissa envahir par ce bien-être, parce qu’elle n’avait jamais senti quelque chose d’aussi puissant. Son premier baiser, son premier amour. Tout ça, avec trente-huit de fièvre, une toux qui grattait sa gorge et un mal de crâne insoutenable. C’était très romantique, comme scène. Rien de ce qu’Ailionora avait pu imaginer, quand elle s’était surprise à rêver de l’amour. Et pourtant, c’était parfait. Jusqu’au moment où Micah s’échappa. La rouquine attrapa sa main, avec délicatesse. « Ne m’abandonne pas », demanda-t-elle d’une voix tremblante. « Sauve-moi, s’il te plait ». La sauver de cet enfer, de cette tour d’ivoire. Réparer son cœur, celui qu’on avait brisé en mille morceau. Devenir son monde, sentir ses bras sécurisant, ses baisers apaisants. C’est tout ce qu’Ailionora voulait connaitre, à cet instant.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 3:57
Sick as Shit // @Ailionora O'Bryan ※※※ Tes yeux se baissent tristement alors que les larmes de la jeune rouquine coulaient le long de ses joues. Tu peux comprendre ce qu'elle ressent. Enfin non pas vraiment pour le moment. Toi tu as la chance que ton trio soit intacte. Marley, Memphis et toi êtes en parfaite santé. Sans oublier Narayan. Parce que oui, même si l'indo-ukrainien a été adopté tardivement, il est quand même ton grand-fère. Celui que tu chéris plus que tout. Tes frères et ta soeur ont toujours été jusque là la seule réelle raison pour laquelle tu pouvais potentiellement te mettre en colère, en mode défensive, voir même offensive. Mais voilà qu'Ailionora était rentrée dans ta vie de la même façon que l'on s'endort. D'abord tout doucement et puis tout d'un coup. Et ton amour pour elle est apparu de la même façon. Alors la voir pleurer ainsi te serre le coeur. « Tu vois, je ne suis pas la seule à le dire. Et crois-moi si ton frère te l'as dit, c'est qu'il avait raison. » Lui réponds-tu avant de glisser ta main dans la sienne délicatement.
Une moue légère se dessine sur ton visage. Tu n'as jamais envisagé que qui que ce soit puisse détester ses parents. Il faut cependant avouer que vivre chez les Wheeler est synonyme de vivre chez les bisounours en quelques sortes, avec parfois quelques rebondissements avec l'un des gamins se décide à faire une bêtise aussi grosse que lui. Rebondissement souvent créé par Memphis donc. Et malgré cette révélation - qui n'est pas tellement étonnant au final - la belle rousse reste calme. « Tu n'as pas à faire une seule de ces choses si tu n'en as pas envie. Tu es majeure Ailionora. Ils ne peuvent plus te forcer à faire quelque chose contre ta volonté. Et si jamais ils te menacent de quoi que ce soit, tu pourras compter sur moi. » Assures-tu. Oui, elle pourra compter sur toi. T'es prête à tout - ou presque - pour l'aider si besoin est. Et tu l'as de toute façon décidé, tu ne laisseras pas ses parents lui pourrir la vie un peu plus. Il fallait y voir là une promesse pour un avenir meilleur. Un avenir qui lui tendait les bras et qu'elle n'avait qu'à saisir si telle était son envie. « Et puis si tu veux mon avis, je pense que tu es déjà parfaite comme tu es. » Tu glisses cette phrase à voix basse, la sifflant presque entre tes deux de peur qu'elle ne l'entende trop.
La suite se passe si vite et à la fois si lentement. Il y a ce baiser que vous échangez. Ce baiser dont tu es à l'origine. Ce baiser créé par une impulsion. Une chose que tu ne fais pas. Agir sans réfléchir ? Non, ce n'est pas toi. Tu es le genre de personne à peser le pour et le contre d'une chose pendant de longues et lourdes minutes d'habitude. Est-ce de l'avoir vu si vulnérable qui t'as finalement fait craquer ? Tu n'en sais rien. Ce que tu sais en revanche, c'est que tu donnerais tout pour ressentir encore ses lèvres pressées contre les tiennes. Tu as déjà embrassé des gens, tu as déjà connu l'amour. Mais pas comme ça, pas autant intense en un si court laps de temps. Et cette chaleur dans ton coeur, dans ton corps, que tu ressens en présence de la demoiselle ça te plait. Elle te plait. C'est alors que tu prends conscience de ton acte. Tu te lèves. Tu t'excuses. Tu lui tournes le dos, prête à quitter la pièce. Pourtant - et à ta grande surprise - elle te retient. Elle te supplie presque de ne pas l'abandonner, de la sauver. Tes yeux se ferment alors que tu es dos à elle encore. Tu ne sais que répondre. Tu voudrais dire oui. Evidemment que tu le veux. Mais une part de toi n'ose pas. Une part de toi est effrayée. Ta dernière relation sérieuse s'est mal terminé. Tu n'avais que dix-sept à l'époque et voilà que cette histoire te hante encore. Ton moment de réflexion semble peut-être durer une éternité. En réalité, il ne te faut pas plus de quelques secondes pour te mettre en accord avec toi même. Finalement, tu acquiesces à sa proposition. Oui, tu la sauveras. Tu as déjà commencé sans le savoir. Lui faisant face, tu reviens t'asseoir tout près d'elle et lentement, tu la prends dans tes bras. « Je ne t'abandonnerais pas. Jamais. Je te le promets. » Lui réponds-tu, un sourire léger, presque imperceptible, collé sur les lèvres. Suite à quoi tu la forces à s'allonger de nouveau tout en faisant de même à côté d'elle. « Tu vois, je ne bouges pas, je reste là. Tu peux te reposer en toute tranquillité. Je ne vais pas partir. »
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 16:23
Il n’y avait rien de plus agréable, qu’être dans les bras de Micah. Ailionora s’y sentait protégée, en sécurité et rien ne pouvait lui arriver. C’était un sentiment de puissance, d’invincibilité, que la rouquine n’avait jamais senti. C’était nouveau, mais tellement mieux que d’essayer de résister. Ailionora avait grandi en pensant que l’amour était une faiblesse, en vivant dans un monde froid et austère. Micah, elle était arrivée et avait tout détruit en un coup de pied. Résister ? ça n’était pas la peine, elle n’y arrivait pas. Au fond, Nora n’avait plus envie d’essayer de fuir. Elle était fatiguée de cette vie, elle voulait autre chose et sa belle avait raison, elle n’avait pas à faire ce que ses parents voulaient. Il fallait qu’elle commence à exister pour elle, pas pour les autres. Surtout pas. C’était le moment de passer du vilain petit canard, au beau cygne. Mais…pour l’instant, elle n’était pas réellement prête. Elle ne deviendrait le cygne qu’en présence de Micah. Parce qu’il n’y avait qu’elle, qui la rendait forte et qui lui donnait assez de courage. Il n’y avait qu’elle pour l’aimer, la chérir. Il n’y avait qu’elle, pour la trouver parfaite, alors qu’elle avait essayé de la faire fuir.
Il y eut un moment de flottement qui fit peur à Ailionora, alors qu’elle venait de la retenir. Quelques secondes, suspendues dans le temps, où la rouquine eut le temps de se demander si elle s’était imaginé tout ça. Pourtant, Micah sembla se retourner et la rejoindre dans le lit, tout en lui promettant qu’elle ne l’abandonnerait pas. C’était tellement encourageant, tellement rassurant. Nora fit un léger sourire, à la brune. « Merci », répondit-elle d’une voix douce, emplie de reconnaissance, avant de se blottir dans ses bras. Déposant sa tête sur sa poitrine, la rouquine se mit à écouter les battements réguliers de son cœur. « Casadh bean-tsí dom thíos ag Lios Bhéal an Átha. D`fhiafraigh mé di an scaoilfeadh glas ar bith grá. Is é dúirt sí os íseal i mbriathra soineannta sáimh : nuair a théann sé fán chroí cha scaoiltear as é go bráth. », chantonna la rouquine, dans un gaélique irlandais très doux et très calme. Elle murmurait, tant c’était bas. On ne lui chantait rien pour s’endormir, quand elle était petite. Ça n’était pas utile, d’après ses parents. Elle pouvait très bien s’endormir, sans rien. Or, ce n’était pas le cas. Alors, elle avait retenu cette chanson, qu’elle se murmurait à elle-même, après l’extinction des lumières. Ça l’avait suivi, encore aujourd’hui. Sa voix, apaisée par cette chanson, diminuait au fil des mots. Ses yeux devenaient lourds, alors qu’elle caressait doucement la poitrine de Micah. Ailionora se laissait aller, dans ses bras, laissant à la brune découvrir un peu de sa personne. La pression retombée, la rouquine se mit à tousser. La fièvre était remontée, d’un coup. Fatiguée, elle commençait à somnoler dans les bras de sa belle. « Tu veux bien me chanter quelque chose ? », murmura-t-elle avec fébrilité, sa voix étant si faible qu'elle était à peine perceptible.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 18:30
Sick as Shit // @Ailionora O'Bryan ※※※ Que c'est bon de la sentir contre toi, de la serrer dans tes bras. Combien de fois avais-tu secrètement rêvé de ce moment sans pour autant avoir assez d'espoir pour croire qu'il se réaliserait ? Oh comme tu aimes cet instant. Oh comme tu le savoures. Pourtant il y a cette boule d'angoisse qui se fait sa petite place petit à petit dans le fond de ta gorge. C'est la peur que tout cela ne soit qu'un mirage. Que tout cela ne soit causé que par sa forte fièvre. Parce que toi Micah, tu es une angoissée de première. Toi tu as peur de ce que tu ne peux pas contrôler. Tu as beau faire tout cela pour te protéger, pour te construire une armure, ça te ferme finalement bien plus de porte que ça ne t'en ouvre. Et si tu en es consciente, tu ne sais pas faire grand chose pour y remédier malheureusement.
Ta main caresse avec douceur ses magnifiques cheveux de feu alors que tes oreilles l'écoutent chanter. Tu ne connais pas cette langue, mais tu aimes ce que tu entends. Les paroles semblent faire partie du silence et pourtant elles te parviennent aussi clairement qu'une discussion à haute voix. « Je ne connais pas cette langue. C'est jolie. Qu'est-ce que c'est ? » Demandes-tu une fois la chanson terminée. Son corps se fait plus lourd, plus chaud. Tu le sens facilement. Il faut qu'elle dorme. Le repos c'est ce dont elle a besoin. Soudain, elle te demande de chanter quelque chose. Tu chantes oui. Cela t'arrive. Mais tu chantes pour toi. Jamais pour les autres ou alors rarement. À dire vrai, tu n'est pas très confiante avec ta voix. Et c'est bien dommage parce qu'elle est si belle ta voix. Après un petit moment de réflexion, tu cèdes finalement. Après tout, si elle peut se sentir mieux grâce à ça, tu ne vas pas le lui refuser. « J'espère que tu ne tiens pas trop à ton ouïe... » Plaisantes-tu candidement avant de t'éclaircir la gorge. C'est une douce chanson Ukrainienne que tu décides de lui chanter. Une chanson contant l'histoire d'un amour interdit. Une chanson que tu aimes tout particulièrement. Tu ne la lâches pas pour autant et la gardes toute serrée contre toi. Tu es là pour elle maintenant. C'est tout ce qui importe.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 19:02
Ailionora s’enfonçait un peu plus dans les bras de Micah, la fatigue l’emportant. Cependant, sa voix la tira doucement de ce sommeil qui la capturait. La rouquine rouvrit ses yeux, les plongeant doucement dans ceux de la jolie brune. C’était gentil de sa part, de s’intéresser à ce qu’elle venait de chanter. C’était la première personne à s’intéresser à ce qu’elle faisait. « C’est du gaélique irlandais… », répondit-t-elle, une voix à moitié endormie. « Ça raconte l’histoire d’une personne qui a le cœur brisé et qui cherche à se débarrasser de cette douleur ». Un long soupir s’échappe de ses lèvres, Ailionora n’avait aucun souvenir de la manière dont elle l’avait appris, comment elle l’avait découvert mais elle n’était jamais sortie de sa vie. Cette chanson l’avait toujours réconforté, l’avait toujours aidé à dormir quand elle n’y arrivait pas. Il ne se passait pas un soir, sans qu’elle ne la chantonne, les yeux lourds de sommeils. C’était triste, de se chanter une berceuse à soi-même. « Je n’avais pas le droit à une chanson par mes parents, quand j’étais petite… », commença la rouquine, voulant raconter l’importance de cette chanson à la brunette. « Quand tout le monde était couché, je me la chantais pour m’endormir ». Bordel. Micah en connaissait plus sur Ailionora que l’inverse. Il faudrait qu’elle lui pose des questions, un jour. Ça n’était pas juste pour la rouquine, parce qu’elle voulait tout savoir de la jeune femme qui venait de réussir à lui faire baisser sa garde et à capturer son cœur brisé.
A la plaisanterie de Micah, la rouquine secoua la tête en souriant. Ailionora s’en fichait, de sa voix, parce qu’elle voulait seulement entendre quelque chose qu’elle aimait, qui venait d’elle. Il y eut un moment de flottement, où la rouquine eut envie de lui poser un tas de questions sur cette chanson, mais aucun son ne sortit. Nora s’endormait, tombant dans les bras de Morphée. Ça ne lui arrivait jamais, de s’écrouler de sommeil comme ça. Mais… la voix douce de Micah, son étreinte sécurisante, les battements réguliers de son cœur. Tout était en place, pour qu’elle soit bien. Et qu’est-ce qu’elle était bien. S'il y avait bien une chose qu'elle n'avait jamais senti, c'était cette sécurité et ce bien-être qu'elle ressentait au creux de bras de Micah. Elle s'y endormirait tout le temps, si elle pouvait. Et elle comptait bien le faire. Elle n'avait plus la force de la repousser, maintenant qu'elle avait craqué.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 20:32
Sick as Shit // @Ailionora O'Bryan ※※※ Tu l'écoutes raconter l'histoire de cette chanson, son histoire à elle, studieuse comme si tu devais préparer un examen. Une moue se dessine sur ton visage quand elle parle de ses parents. Ce ne sont pas des gens biens. Tu peux facilement le ressentir. Mais tu ne comprends. Oh non tu ne comprends pas. Aussi distante et solitaire sois-tu, tu as toujours eu la chance d'avoir Selma et George, des parents plus qu'extraordinaires. Aimants, gentils, intelligents, tolérants. En bref, des parents parfaits qu'on pourrait croire tout droit sortis d'une série télévisée. C'était étrange de constater à quel point vous veniez d'un milieu diamétralement opposé. Et pourtant, ce que certains appellent le destin, vous a rassemblez. Tu ne lui réponds pas. Pas que tu ne veuilles pas ou que tu la snobes mais tu ne sais tout simplement pas quoi dire. Après tout, tu n'es pas douée avec les relations humaines, tu ne l'as jamais été. Réconforter les gens ? C'est bien plus compliqué pour toi qu'il n'y parait. Parfois les mots sortent tous seuls, et dans la majorité du temps non.
Et puis tu chantes. Et puis elle s'endort. Là, dans tes bras. Elle a le visage d'un ange. Est-elle belle à tes yeux ? Non, elle est bien plus que ça. Tu ne pourrais décrire sa beauté tellement cette dernière est époustouflante à tes yeux. Si tu as souvent rêvé de trouver une âme à aimer, jamais tu n'aurais pu imaginer qu'elle ai ce visage si charmant. Tu restes ainsi à l'observer pendant son sommeil pendant un long moment. Une heure ? Peut-être plus. Mais l'heure tourne et ton ventre commence petit à petit à supplier pour de la nourriture. Quand elle sera réveillée, tu appelleras pour commander à manger. Tu n'as pas envie de commander quelque chose qu'elle n'aimerai pas. Mais en attendant, tu t'extirpes lentement de son étreinte en faisant attention de ne pas la réveiller. Puis tu te diriges dans ta cuisine où tu prépares un peu de thé et grignotes quelques biscuits afin de faire taire un temps le monstre résident à la place de ton estomac. Grosse bouffe ? Vous avez dit grosse bouffe ? Oui. Micah est un ventre sur pattes.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 23:19
Ailionora dormi d’un sommeil profond, pendant trois heures. Durant ce temps, sa fièvre fit des montagnes russes. Ça montait, puis ça descendait avant de grimper en flèche. Ça finit par se calmer, au bout d’un temps et la rouquine put avoir un sommeil tranquille. Il n’y eut aucun rêve, plus de fièvre, personne pour la déranger. Il n’y avait que les bras de sa belle, pour la protéger. D’ailleurs, quand la rouquine ouvrit les yeux et qu’elle vit qu’elle n’était plus dans les bras de Micah, elle eut un pincement au cœur. Elle aurait aimé se réveiller à ses côtés. Sentir son odeur fruitée, sourire à ses paroles, frissonner à ses caresses délicates, écouter son coeur. Ailionora était déçue, mais ça lui passa bien vite. Tout ce qu’elle voulait, c’était retrouver ses bras.
La rouquine se redressa dans le lit, s’asseyant quelques secondes, afin d’analyser la situation. Avait-elle la tête qui tournait ? Des vertiges ? Non. Ok. Nora avait le feu vert. Debout, elle suivit le bruit de la télévision. Il n’y avait que ça, pour lui indiquer où aller pour retrouver Micah, vu qu’elle ne connaissait pas l’appartement. Ses yeux regardaient tout autour, afin de sonder l’environnement autour d’elle. Ça correspondait bien à la personnalité calme et douce de sa belle. Elle s’arrêtait devant chaque photo qu’elle voyait, regardant chaque visage. Ailionora était curieuse, elle voulait en savoir plus sur Micah.
Quand elle se retrouva dans le salon, elle s’approcha du canapé et s’asseya à côté de la brunette. Ses yeux marrons la scrutèrent, pendant quelques secondes. « Tu n’étais plus dans la chambre », murmura-t-elle avec calme, une moue triste sur le visage –elle était si mignonne qu’on aurait dit un enfant-, avant de mettre sa tête dans le cou de la jeune femme et de passer ses bras autour d’elle.
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Sujet: Re: sick as shit - w/ micah
Dim 13 Mai - 23:46
Sick as Shit // @Ailionora O'Bryan ※※※ C'est avec ton thé au citron et ta boite de biscuits que tu t'es vautrée - littéralement - dans ton canapé. Après avoir allumé la télévision, tu zappes les chaînes une à une d'un air blasé. Pourquoi est-ce qu'il n'y avait jamais rien de bien quand tu avais le temps de regarder ? Tu soupires et te résignes finalement à lancer la plateforme de streaming qu'est Netflix. Si à la télévision il n'y a pas assez de choix, avec Netflix il y en a bien trop. Si bien que tu mets une bonne quinzaine de minute avant de finalement t'arrêter sur LA série que tu regardes en boucle lorsqu'il n'y a rien d'autre. A.K.A Rick & Morty. Oui, les aventures de ce vieillard et de son petit-fils te plaisent bien. Tu trouves ce dessin animé drôle et pas prise de tête. Juste ce qu'il te faut pour décompresser.
Un bruit de pas te fait sursauter. Tournant la tête, tu te rends compte que ce n'est qu'Ailionora. Tu lui souris alors doucement et l'invites à s'asseoir près de toi. Elle ne se fait alors pas prier pour te rejoindre. D'une main tu caresses sa joue avant que celle-ci ne vienne se caler dans ton cou. Tu n'es pas habituée à tant d'attention et d'affection d'un coup. Bien sûr, ta famille t'aime. Mais ils ne te font pas de câlins ou alors rarement. Alors non, tu n'es pas habituée. Pour autant, ça ne te déplaît pas, loin de là. « Je sais pardon. J'avais un peu faim alors je me suis levée. J'avais pas envie de te réveiller. » Réponds-tu en passant un bras autour de la jolie rouquine. Délicatement, tu déposes un baiser sur son front. « La fièvre est descendue. C'est bon signe. Est-ce que tu as réussi à bien te reposer ? » Lui demandes-tu candidement alors que toute ton attention est portée sur elle. Ah si personne ne peut te déranger devant Rick&Morty d'ordinaire, là c'est différent. Tu n'as même pas jeté un regard à la télévision depuis qu'elle est entrée dans la pièce. « Je voulais attendre que tu sois levée pour commander à manger. Tu as faim ? Tu veux quelque chose en particulier ? » Ton regard plonges dans le sien et tu sens le fard te monter aux joues. Tu réalises. Oui, tu réalises enfin que ce n'est pas un rêve, que c'est réel. Tu n'avais pas encore vraiment cogité. Mais ce regard. Ce regard c'était tout pour toi maintenant. C'était ce pourquoi tu allais désormais te lever chaque jour, juste pour voir ce regard encore et encore.
